Réservation de visite guidée pour les groupes
Ouvertures dominicales
Le Musée est ouvert le 1er et 3e dimanche de chaque mois (sauf exception signalée).
Prochaines ouvertures dominicales les 4 et 18 juin de 14h30 à 18h (visite guidée à 15h30).
Journée nationale d’hommage aux morts pour la France en Indochine - Jeudi 8 juin 2023
Message de Patricia MIRALLES, Secrétaire d’Etat auprès du ministre des Armées, chargée des Anciens combattants et de la Mémoire
"De 1940 à 1954, deux conflits successifs ont engagé la France en Indochine. Celui provoqué par l’agression du Japon, pays allié de l’Allemagne nazie, puis la guerre d’Indochine qui a marqué la fin d’un siècle de présence française en Extrême-Orient. Durant les quatorze années de ces deux conflits, près de 100 000 militaires de l’Union française sont tombés en Indochine.
Le courage des soldats morts pour la France en Indochine doit susciter notre admiration et notre gratitude. En ce 8 juin, nous leur rendons hommage. La permanence de la reconnaissance de la Nation doit être notre boussole.
Il y eut d’abord les militaires français stationnés en Indochine qui s’opposèrent, à un contre cinq, à l’agression japonaise pendant la Seconde guerre mondiale. Plus de 2 500 d’entre eux périrent lors du dernier coup de force, d’une rare violence, lancé par Tokyo le 9 mars 1945.
La guerre contre les puissances de l’Axe à peine achevée, d’autres soldats français embarquaient vers Hanoï, pour un autre combat qui annonçait une nouvelle ère de notre Histoire, entre guerre froide et décolonisation. Parmi eux, des tirailleurs africains et d’Afrique du Nord, renforcés par des supplétifs vietnamiens, cambodgiens et laotiens. Tous se battaient sous les couleurs de la France.
Le jeune caporal-chef Pierre Schoendorffer, parachuté à l’âge de 26 ans dans la cuvette de Diên Biên Phu, a mieux que quiconque raconté dans ses livres et dans ses films qui étaient ces soldats qui combattaient pour la France : « Je vous parle des hommes… Je pourrais vous donner la liste. De toutes les origines, de tous les rangs de l’armée. Il y en a je ne sais même pas leur nom. Je ne les ai vus qu’une fois. Je sens encore… leurs doigts sur mon cœur. Un seul type bien, vraiment bien, et ça change tout. Un seul ! Là-haut il y en avait plein ! ».
Tous furent frères d’arme. Ils méritent que nous nous souvenions de leur bravoure, de leur sens du devoir et de leur sacrifice. Tous ceux qui tombèrent au combat dans la jungle, la boue des rizières et la chaleur humide des collines, en affrontant un ennemi souvent invisible. Tous ceux aussi qui, internés par le Viet Minh dans des conditions effroyables, succombèrent à la faim, à la maladie et à l’épuisement. 40 000 soldats de l’armée française furent faits prisonniers. 10 000 à peine survécurent à l’enfer des camps.
La déflagration de mai 1940, la douleur de l’Occupation et des crimes qui ont été commis dans notre pays puis l’euphorie de la Libération ont jeté comme un voile d’oubli sur la première guerre en Indochine et sur l’engagement de ces hommes.
Menée loin de la métropole par des militaires engagés, sans recours aux appelés, la seconde guerre d’Indochine se déroula dans l’indifférence, l’incompréhension ou l’hostilité d’une partie de l’opinion publique.
Pourtant, elles ne peuvent être des guerres oubliées. Ceux qui sont tombés pour la France en Indochine ont le droit que la Nation se souvienne d’eux, sans que le temps ni la distance qui nous séparent de leur sacrifice n’entament l’hommage que nous leur rendons.
Vive la République !
Vive la France !"
Conférence "Femmes en exil : réfugiées espagnoles en France" de Maëlle Maugendre
Le mercredi 21 juin à 18h30 au Musée de la résistance
Si les camps d'internement du Sud-Ouest dans lesquels les réfugiés espagnols ont été internés à partir de 1939 sont des lieux relativement documentés désormais, qu'en est-il des espaces dans lesquels les civils ont été parqués ? Qu'est-il arrivé aux femmes et aux enfants d'Espagne qui se sont réfugié-es en France à la suite de la Guerre d'Espagne ? Elles sont environ 100 000 à avoir traversé la frontière avec leurs enfants (ou sans eux). Ces femmes ont été "prises en charge" par le gouvernement français qui les a dispersé dans des milliers de centres d'hébergement partout sur le territoire. Ces mêmes centres qui sont aujourd'hui au cœur du travail photographique de Lydie Turco. C'est de ces femmes dont il va être question : de leurs expériences et de leurs vécus, trop longtemps passés sous silence.
Exposition photographique « Stratégie de l’effacement » de Lydie Turco
du 13 mai au 31 août 2023
Dans son exposition photographique, Lydie Turco présente un pan méconnu de l'histoire des réfugiés républicains espagnols en France durant la Seconde Guerre mondiale en remontant le fil de l’histoire de sa famille, une famille qui a dû fuir l’Espagne dans les années 1930. Comme beaucoup d’Espagnols arrivés en France, les hommes allaient dans des camps, les femmes et les enfants dans des centres d’hébergement.
Lydie Turco a photographié sa famille et neuf autres. Elle ajoute à ces portraits, en noir et blanc, l’image de l’endroit, numérique où ils étaient réfugiés et des documents d’archives.
Réservation visite guidée
Les visites guidées sont réservées aux groupes de 10 à 80 personnes.
Les réservations doivent être passées au moins 3 semaines à l’avance.
En l’absence d’annulation au minimum 24h avant la visite, celle-ci vous sera facturée.
Merci de bien vouloir respecter l’horaire d’arrivée prévu lors de la réservation.